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3 raisons pour lesquelles nous ne nous lançons pas

Photo du rédacteur: DAB CréationsDAB Créations

Dernière mise à jour : 29 nov. 2023


Il y a plusieurs raisons qui font que nous n'avançons pas, dans cet article, nous ressortons les principales.

1. La peur

Qu'on le veuille ou pas, la majorité des personnes qui entreprennent un projet ressentent ce sentiment. L'on se questionne à savoir si l'on est à la hauteur pour faire ce projet, si cela fonctionnerait, si, si et si. Ces questionnements peuvent être légitimes surtout au début du projet. Or, pour certains, la réflexion ne va plus loin. Étant donné qu'ils ont peur, ils ne vont pas s'aventurer.

Cette peur peut se manifester de différentes façons :

  • le qu'en-dira-t-on

  • les critiques des autres

  • le manque de compétence

  • le syndrome de l'imposteur

  • l'échec

  • la peur du ridicule

  • etc.

Les raisons sont multiples, cependant peu importe quelle est la vôtre, décidez de ne pas laisser votre peur vous diriger et mettez le paquet pour réaliser votre vision.

Nul ne dit de faire comme si cette peur n'existait pas, mais il faudra apprendre à la dompter. Malgré la peur, le stress, la pression, etc., je débute, je fonce et j'avance avec ce projet. Le pire qui pourrait arriver est que je perde mon pari et que j'échoue. Cependant, cet échec n'en sera pas un dépendamment de la perspective avec laquelle je le regarde. C'est plutôt de l'expérience, un apprentissage pour mieux performer et mieux faire la prochaine fois.


Si la peur vous paralyse, je vous conseille de lire des ouvrages sur le sujet afin d'apprendre à vivre avec cette peur. Je recommande Tremblez, mais Osez de Susan Jeffers. Dans ce livre, vous y apprendrez comment avancer malgré la peur. Rappelez-vous de ceci : la peur est l'ennemi du potentiel. Vous serez surpris du nombre de personnes qui ne réalisent pas leur rêve simplement parce qu’elles sont paralysées à l’idée se lancer, par la peur.


La majorité des personnes qui ont osé se sont finalement rendu compte que ce n'était pas si épeurant, qu’elles pouvaient le faire, que cette peur n'était simplement que dans leur tête, un frein, une défense de leur cerveau contre la nouveauté ou l'inconnu. Voici quelques questions à vous poser lorsque vous ressentirez la peur face à un projet :

  • Qu'est-ce qui me fait peur dans cette vision ou dans ce projet ?

  • Qu'est-ce qui pourrait m'arriver de pire si je fonce ?

  • Vais-je laisser la peur me dominer ou vais-je apprendre à avancer avec elle ?

Essayez donc de répondre à ces trois questions. Vous serez face à face à vos propres « démons » pour ainsi dire. Mettre le doigt sur ce qui vous effraie est le premier pas pour dompter votre peur. Si vous n'y arrivez pas tout seul, demandez de l'aide à une personne de confiance qui pourra vous accompagner dans cette étape assez importante.


Rappelez-vous également que chaque niveau d'élévation vous amènera à faire face à un autre type de peur, et vous devez vaincre chacune de ces peurs pour atteindre votre vision.

Un auteur a dit : « lorsque votre vision ne vous fait pas peur, c’est qu’elle n’est pas assez grande ».


2. La comparaison

Il s'agit d'une autre raison qui tue également le potentiel de plusieurs personnes. Noter qu'il y a la comparaison positive et la comparaison négative. La première fait référence à s'inspirer d'une personne qui a réussi ou qui est dans le même domaine que soit dans le but de s'améliorer ou s'ajuster. D'ailleurs, cette forme de comparaison est bonne, car si l'on fait ses activités sans prendre le temps de regarder ce qui se passe autour de soi, l'on risque la désuétude ou l'obsolescence de ses produits. Se comparer à son concurrent pour apprendre et mieux se démarquer est même stratégiquement conseillé aux entreprises.

Là où le bât blesse est au niveau de la comparaison négative. Dans ce cas, on se compare, pour se rabaisser, pour diminuer sa valeur, pour voir les autres au-dessus de soi, pour voir ses incapacités et en rester là. En d'autres mots, cette forme de comparaison pousse à l'inaction et à l'abandon de son projet.

Je prends un exemple concret : je désire me lancer sur le marché de la vente des produits cosmétiques, or il existe déjà de milliers des boutiques, plateformes et commerçants dans le domaine, pour cette raison, la conviction que j'avais au départ sur mon projet disparait. Je perds ma motivation et je refuse de me lancer.

La manière de s'y prendre plutôt serait de s'inspirer des grandes boutiques, voir leur faiblesse et identifier ce que leur reprochent leurs clients. Avec les informations recueillies, je dois me poser la question suivante : où pourrais-je me positionner pour apporter une plus-value à mes clients sans nécessairement répéter les mêmes choses que les compagnies déjà existantes ? En pensant ainsi, bien vrai qu'on apporte un produit existant sur le marché, mais on se démarque par notre approche.

Ce n'est pas parce que l'autre est dans un domaine similaire et bien avancé qu'il est impossible pour moi de trouver ma place. Il y a et il y aura toujours un public pour ce que je fais, et c'est à moi de me positionner pour servir différemment mon public cible.


3. La zone de confort

Un entrepreneur ou une personne désireuse de réussir est quelqu'un qui prendra du risque et osera par moment afin de voir sa vision se concrétiser. Or, la zone de confort est l'absence de risque, la philosophie du pourquoi faire autrement si ma façon de faire fonctionne déjà. Cette zone peut vouloir dire quelque chose de différent pour chaque personne. Elle se traduit par ces affirmations :

  • Je suis bien où je suis.

  • Je réfléchis encore ou je ne me sens pas prêt.

  • Pourquoi, postulerai-je sur un poste plus élevé ?

  • Pourquoi adapterais-je mon produit, les services que j'offre depuis des années ?

  • Les choses ont toujours été faites de cette façon.

Tant de raisons qui font que pendant que les autres évoluent, vous stagnez et tombez peu à peu dans l'oubli si la situation n'est pas redressée.

Sortir de sa zone de confort est bénéfique dans tout, car c'est dans cette zone d'inconnu, de défi et de challenge que le développement se fait, l’innovation se crée. En essayant quelque chose de nouveau, c'est alors que l'on découvre qu'on possédait telle ou telle compétence dont on n’était pas conscient. De plus, notre cerveau a cette capacité de s'étirer, de s'adapter à force de l'exposer à de la nouveauté, aux défis même si au début il peut y avoir une certaine résistance.

Voilà, espérant avoir éclairé quelques-uns !


Liliane Gnanhoui, DAB Créations


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